Mois : mai 2014

LE COEUR COMPTE

Notre rythme cardiaque est de 70 à 75 battements par minute. Même s’il ne pèse en moyenne que 300 g, le cœur en bonne santé pompe chaque jour 7600 litres de sang au moyen de 97 000 kilomètres de vaisseaux sanguins. Au cours d’une journée, le cœur génère suffisamment d’énergie pour faire parcourir 32 kilomètres à un camion. Sur la durée d’une vie, cela équivaut à un aller-retour sur la lune. Le cœur en bonne santé peut accomplir des choses étonnantes. À l’inverse, si notre cœur fonctionne mal, tout notre corps tombe en panne.

Lâcher prise

J’ai souvent été témoin d’extrême générosité de la part de gens pauvres. Dans la jungle amazonienne, des habitants ont rationné leurs maigres provisions afin de me fournir des repas quotidiens. Un soir, ils ont préparé un ragoût de singe frais, et même si ce n’était pas un mets auquel je tenais à goûter, pour eux c’était une gastronomie coûteuse. Dans les bidonvilles de Mexico et d’Indonésie, on trouve souvent des personnes qui, parce qu’elles ont si peu à amasser et à protéger, font preuve d’une grande générosité.

À QUI EN REVIENT LE MÉRITE ?

Chris Langan a un QI supérieur à celui d’Albert Einstein. Moustafa Ismail a des biceps de 79 cm et peut lever 272 kilos. On estime la valeur nette de Bill Gates à plusieurs milliards. Ceux qui ont des aptitudes ou des biens matériels extraordinaires peuvent être tentés d’avoir une trop haute opinion d’eux-mêmes. Nul besoin, toutefois, d’être étonnamment intelligent, fort ou riche pour désirer s’approprier le mérite de ses réalisations. Toute réalisation, quelle qu’en soit l’importance, comporte en elle-même une question : À qui en reviendra le mérite ?

Non corrompu

J’ai récemment consulté un conseillé qui m’avait été fortement recommandé par une grande organisation chrétienne bien établie. Ma première expérience avec lui a été positive puisqu’il m’a aidée à m’orienter dans les lois complexes de l’immigration en Ouganda. Toutefois, lors de ma deuxième consultation, l’homme s’est littéralement enfui avec mon argent. Lorsque j’ai appelé l’organisation qui me l’avait recommandé, on m’a dit : « Il avait bien commencé, mais il s’est détourné du droit chemin. Tiens-toi loin de lui. Il est dangereux. »

DES LARMES DE GRATITUDE

Lors d’un culte d’adoration auquel ma femme et moi avons assisté, on a invité les gens de l’assemblée à s’avancer pour recevoir le pain et la coupe de la main d’un des pasteurs ou des anciens. Ceux-ci ont parlé à chacun personnellement du sacrifice que Jésus a fait pour lui ou elle. On a ainsi transformé en une expérience particulièrement émouvante ce que l’on réduit souvent à une simple routine. Après que nous sommes retournés à notre place, j’ai regardé les gens s’avancer lentement en passant à côté de nous en silence. J’ai été frappé de constater combien ils étaient nombreux à s’avancer avec les larmes aux yeux. Dans mon cas, et celui d’autres avec qui je me suis entretenu par la suite, c’étaient des larmes de gratitude.

Rester affamé

Il est souvent plus ardu de rester au sommet que d’y monter. Cela est vrai dans le sport : un jeune boxeur s’entraîne intensément afin de grimper au classement, mais une fois qu’il a gagné un championnat, il devient paresseux et perd son titre aux mains d’un nouvel adversaire affamé de gloire. Cela est aussi vrai en affaires. Une étoile montante prolonge ses heures de travail afin de gravir les échelons de l’entreprise, mais elle perd son avance lorsqu’elle se met à profiter de la richesse et des privilèges liés à son succès.

IL A TRANSFORMÉ MA VIE

Après la mort du pionnier de l’informatique Steve Jobs, en 2011, plus d’un million de personnes du monde entier ont affiché sur Internet un mot élogieux à son sujet. Leurs hommages avaient pour thème commun la façon dont Jobs avait transformé leur vie. Ces internautes disaient qu’ils menaient une vie différente en raison de ses innovations créatives et qu’ils tenaient donc à exprimer leur reconnaissance et leur chagrin. À l’écran d’une certaine tablette électronique, on pouvait lire en grands caractères : iSad (iTriste).

Des ouï-dire

En 1938, la radiodiffusion du roman de H.G. Wells The War of the Worlds (La guerre des mondes) a semé la panique parmi les milliers d’auditeurs. Ceux qui étaient à l’écoute ont réellement cru que des extraterrestres avaient atterri sur une ferme du New Jersey et se préparaient à attaquer les États-Unis. Ils ont confondu une oeuvre de fiction avec l’actualité réelle ! Durant des bulletins de nouvelles fictifs un prétendu journaliste donnait des comptes rendus d’événements terrifiants dont il affirmait avoir été « témoin ». Après quoi, des citoyens confus ont envahi les postes de police et des centaines d’autres ont dû être soignés pour causes de « choc et hystérie ».

ARBRE DE REPOS

L’arbre solitaire dans le champ en face de mon bureau restait un mystère pour moi. On avait abattu des hectares de forêt pour permettre à un agriculteur d’y faire pousser du maïs. Un seul arbre avait été épargné, avec les branches tendues vers le ciel. Ce mystère a été percé lorsque j’ai appris qu’on l’avait épargné pour une raison précise. Il y a longtemps, les fermiers avaient pour habitude de garder un arbre vivant dans leur champ pour qu’eux-mêmes et leurs animaux puissent s’y reposer au frais, à l’abri des rayons d’un soleil d’été cuisant.

Un sacrifice pour toujours

La tentative d’alpinistes d’escalader la face nord de l’Eiger en 1936 a été reproduite dans le film Nordwand (La face nord). Deux alpinistes allemands, Toni Kurz et Andi Hinterstoisser ont dû affronter les éléments de la nature et d’autres défis en essayant en vain d’être la première équipe à atteindre le sommet. Lors d’une scène émouvante, Andi coupe sa propre corde et se laisse tomber vers une mort certaine afin d’épargner la vie de Toni. Par malheur, Toni succombe au froid peu de temps après.